Activisme digital

On ne me dit jamais rien. j'apprends toujours les événements par hasard. C'est donc fortuitement que j'appris qu'aujourd'hui, c'était (c'est encore) le Blog Action Day (avec des majuscules). Bon.

Donc je participe, y a pas de raisons. On me demande d'écrire. Ça tombe bien, c'est ça que j'aime. Et le thème, c'est: l'écologie... Mmmmm... Je pourrais donc parler:

• de la tyrannie hippie des allemand(e) et de la floraison des petites et moyennes surfaces bio dans les rues voisines, où les produits ressemblent aux produits des supermarchés normaux, mais deux fois plus chers. Pas grave, on a une carte de fidélité. Il y a même des Gummibärchen bios, c'est dire. Test: ils sont meilleurs que les autres chimiques classiques. Sinon, les patates, les pommes et les gâteaux secs, c'est kif-kif bourricot (un jour, il faudra que je m'intéresse à l'étymologie de cette expression).

• de tracteurs allemands qui ont des moteurs de plus en plus gros alors qu'il y a de moins en moins d'essence, mais les gens qui peuvent se les payer s'en foutent. Raisonnement: tant qu'on peut se le payer, autant polluer. L'écologie et la responsabilité énergétique, c'est un truc de pauvres. Heureusement, ils ont tous une prostate vacillante qui réduit la probabilité qu'ils se reproduisent un jour (un enfant, mais vous êtes fou, ça coûte horriblement cher!).

• des collègues de bureau butés, distraits, pressés ou mal élevés qui n'éteignent jamais la lumière dans les toilettes (couplée à la ventilation mécanique). D'accord, deux ampoules, ce n'est pas grand chose. Mais c'est déjà ça.

• de l'ascenseur du bureau que j'ai snobé pour monter les six étages à pied, trois fois aujourd'hui, sans savoir que ce geste aurait une signification activiste à ce moment précis.

• de mon laptop, qui consomme moins que ma tour sous mon bureau.

• de ce soir, où je mangerai froid et où j'irai me coucher dans le noir, tiens, pour changer.

Mais malheureusement, le temps me manque pour développer tous ces thèmes plus avant. C'est triste. Allons, vivons heureux en attendant la mort, comme disait Pierre.