Le marketing de l'Ex

Hier, soirée télévue, soirée foutue. Film quelconque, un peu creux ("Phone Booth", avec Colin Farrell dans un rôle... euh... bref, on ne voit que lui, mais ça ne veut pas vraiment dire que c'est bien fait ni prenant). L'intéressant, cependant, c'étaient les coupures de pub. Et quelque chose qui me sauta aux yeux.

Deux pubs, non contiguës. L'une pour un shampooing (ou des assurances, c'est pareil, de nos jours), où la chevelure soyeuse ajoutée à l'accoutrement idoine fait grincer des dents l'Ex masculin. L'une pour une boisson américaine pétillante à base de végétaux sud-américains, où une gorgée suffit à l'homme à rassurer les inquiétudes de l'Ex féminine (en ramenant soudain une résidue opulente de Baywatch aux choix culinaires cornéliens -chantilly ou chocolat- et un hélicoptère explosif dans le supermarché au demeurant bien triste).

En tant qu'Ex, et en pleine crise de détachement définitif (enfin bon...) de mon Ex, je dois dire que, bizarrement, aucune des publicités ne m'a vraiment parlé. En fin de compte, l'Ex, tel qu'il est utilisé dans ces publicités, n'est qu'une mise en situation, mais pas une cible. En tout cas, ça m'a énervé, surtout la chevelure soyeuse... A quand les pubs pour pères célibataires sans enfant? Ce jour-là, je casse quelque chose.